Inauguré en 1998, le Centre Culturel Tjibaou diffuse la culture kanak et développe l'art local. Le centre porte le nom du chef indépendantiste kanak Jean-Marie Tjibaou.
Nous devons son architecture à l'italien Renzo Piano qui a voulu présenter une forme contemporaine des cases traditionnelles kanaks. Des structures alliant bois d'iroko et acier.
Nous avons donc suivi le "Chemin kanak", retraçant le mode de vie et l'environnement traditionnel kanak : La naissance, l'agriculture, la mort, la vie
"A l'aube du monde, la lune dépose sa dent sur un rocher qui émerge de l'océan des origines. Sous l'effet de ses rayons, la dent se décompose. Apparaissent alors les premiers êtres vivants. Ceux qui restent sur le rocher se transforment en lézards, ceux qui glissent dans l'eau deviennent anguilles et serpents. De ces êtres primordiaux nait Téâ Kanaké. Dans une autre version du mythe des origines, la lune jette à la mer un gâteau d'igname, enveloppé de feuilles de taros, d'où naîtront les premiers êtres."
(photo du dessus : mangrove de palétuviers)
Téâ Kanaké visite les morts
"Afin de tout savoir de la vie des hommes, Téâ Kanaké décide de connaitre la mort; il entre dans le banian qui est le corps des esprits. Par ses racines qui pénètrent aux pays souterrains, il visite le pays des morts et, en ce ventre maternel, il se transforme. A Canala, et dans de nombreux endroits, le lézard peut être le messager de la mort. Il vit dans les cimetières et est l'équivalent du hibou, lui aussi "preneur de vie". Il est dans ce cas le contraire de l'anguille, symbole de la naissance."
(Photo du dessus : Léa et LE pied de Taros)
Salut,
RépondreSupprimerj'ai vu ton blog. C'est vraiment cool et il y a des photos tres tres cool.
Profite-en bien et dis "salut" à Alain ;-)